la neige d’abord
l’air glacé
l’hiver
le calme sourd
une petite vie
qui vient
accrochée
là
qui sera
des visages
par effraction
des corps
par défaut
la violence
qui bruit
insaisissable
petits fantômes
vont
une langue
qui repousse l’autre
les mots
qui libèrent
qui délient
des origines
qui scellent
de leur musique
le sommeil
de l’oubli